jetés \ʒə.te\
Des chiens, toute une tribu de ces roquets ottomans qui tiennent du chacal et du matou sans maitre, dormaient tortillés en spirale, jetés de çà de là, pêle-mêle, ou campés à l’écart ; dérangés par un intrus coiffé d’un chapeau de haute forme, et noir, ils grognèrent ; mais une canne brandie et le Ouste auquel l’engeance a coutume d’obéir les incitèrent à feindre de se rensommeiller.— (La Revue blanche, 1968, page 122)
Singulier | Pluriel |
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jeté | jetés |
\ʒə.te\ |
jetés \ʒə.te\ masculin
Voir la conjugaison du verbe jeter | ||
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Participe | ||
Passé | ||
(masculin pluriel) jetés | ||
jetés \ʒə.te\
Pour reprendre les expressions d’Éléonore Sioui, nous voulons un peu «sauvagiser» (p. 29) la littérature québécoise, explorer un espace où « l’étreinte accueillant à la fois le même et l’autrui» peut advenir et écouter «les mots jetés comme des ponts entre les corps étrangers au-dessus des ronds dans l’eau».— (Claude Duchet, Stéphane Vachon, La recherche littéraire, 1998)