jeu de grosses boules

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Étymologie

(1807, cf. citation 1) Voir jeu, gros et boule. Cette appellation d’origine parisienne est beaucoup plus tardive que le jeu lui-même, déjà évoqué par Furetière au XVIIe siècle[1]. Son apparition au début du XIXe a répondu au besoin de le différencier du jeu dit « du cochonnet », d’introduction - ou de réintroduction - plus récente dans la capitale. Antérieurement, le « jeu de grosses boules », caractérisé par l’utilisation d’un but fixe sur un terrain préparé comportant un noyon, était appelé de manière générique « le jeu de boules » (par exemple dans l’Encyclopédie[2]). Selon B. Durand, le jeu de grosses boules avait disparu de l’espace public parisien dès la fin du Premier Empire[3].
Le terme « grosses boules » s’explique par l’opposition avec la petitesse du cochonnet, la « petite boule » utilisée dans le jeu concurrent du même nom (voir citation 1).

Locution nominale

Singulier
jeu de grosses boules
\ʒø də ɡʁos bul\

jeu de grosses boules \ʒø də ɡʁos bul\ masculin

  1. (Désuet) Ancien jeu de boules pratiqué dans une allée encaissée, sans cochonnet mais avec un but fixe (piquet) derrière lequel un petit fossé appelé noyon annule toutes les boules tombées à l’intérieur.
    • Il y a plusieurs espèces de jeux de Boule. Le jeu de grosses Boules se joue ordinairement dans une allée. A chaque extrémité, on place un but, et au-delà du but, on pratique un petit fossé appelé noyon. Il y a aussi le jeu de la petite Boule ou du Cochonnet. — (Jean-Félicissime Adry, Dictionnaire des jeux de l’enfance et de la jeunesse chez tous les peuples, Paris, chez H. Barbou, 1807, page 42)
    • L’emplacement nécessaire à l’établissement d’un jeu de grosses boules doit être parfaitement uni, long de 24 à 50 mètres, et suffisamment encaissé pour que les boules, une fois lancées, ne puissent dévier à droite ou à gauche. Un fossé transversal limite cet emplacement à chacune de ses extrémités; on le nomme noyon. Près de ces fossés, à un mètre de distance environ et au centre, on plante un piquet et on l’enfonce à ras du sol. Ce piquet constitue le but. — (Frédéric Dillaye, Les jeux de la jeunesse : leur origine, leur histoire et l’indication des règles qui les régissent, Hachette, 1885, page 137)

Variantes

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Références

  1. Antoine Furetière, Le jeu de boule des procureurs, in Poësies diverses, 1655
  2. L’Encyclopédie, première édition, 1751, tome 2, article « Boule »
  3. B. Durand, Le joueur de boules, in Les français peints par eux-mêmes, Paris, tome 2, 1840, pages 291-292