Singulier | Pluriel |
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jeune homme \ʒœ.n‿ɔm\ |
jeunes hommes \ʒœn.z‿ɔm\ |
jeunes gens \ʒœn ʒɑ̃\ |
Singulier | Pluriel |
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jeune fille \ʒœn fij\ |
jeunes filles \ʒœn fij\ |
jeunes gens \ʒœn ʒɑ̃\ |
jeunes gens \ʒœn ʒɑ̃\ masculin
Les deux jeunes gens s’élancèrent hors de la voiture.— (Jane Austen, L’Abbaye de Northanger, Chapitre VII, traduit par Mme Hyacinthe de Ferrières, 1824)
Parmi ces jeunes gens et ces nobles dames, le plus beau jeune homme était Othon, et la plus belle châtelaine madame Emma.— (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
Ces attractions sont bien plus impérieuses lorsque les jeunes gens et les jeunes filles vivent chacun dans un monde à part, et ne connaissent que ce que leur apprennent les uns sur les autres les rêves de leur imagination.— (Célestin Hippeau, L’Éducation des femmes et des affranchis en Amérique depuis la guerre, dans Revue des Deux Mondes, tome 83, 1869)
Les jeunes gens, les jeunes filles surtout, une petite voilette sur le visage, s’adonnaient à la danse sans relâche, avec grâce et frénésie à la fois, au son de la ghaïta si répandue en Afrique du Nord.— (Messaoud Djennas, Vivre, c'est croire : mémoires (1925-1991), Casbah éditions, 2006, page 60)
Chez beaucoup de jeunes gens, il arrive aussi que l’éjaculation a lieu presque aussitôt après, et quelquefois même avant l’introduction de la verge dans le vagin.— (Jean Marestan, L’Éducation Sexuelle, Éditions de La Guerre Sociale, 1910)
Une douzaine de jeunes gens entouraient une sorte de croquant endimanché, coiffé d’un chapeau melon qui roulait des yeux ahuris et s’efforçait d’éviter la bousculade systématique dont il se voyait l’objet.— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 94)
Nous parlions plus haut de la familiarité patriarcale qui rapproche nécessairement les jeunes gens d’une même tribu.— (Pierre Louÿs, La Femme dans la poésie arabe, dans Archipel, 1932)
C’est qu’on mesure mal l’état de divertissement où sont ravis tant de jeunes gens qui découvrent à la fois les livres et les femmes.— (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, p. 44)
Dans cette foule de jeunes gens, hommes et femmes, partout le sérieux, la décence; pas le moindre soupçon de rigolade bête ou vulgaire, de gaudriole, de grivoiserie, ni même de flirt. On respire partout une sorte de ferveur joyeuse.— (André Gide, Retour de l’U.R.S.S., 1936)