Singulier | Pluriel |
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joueurnaliste | joueurnalistes |
\ʒɥœʁ.na.list\ |
joueurnaliste \ʒɥœʁ.na.list\ masculin
Une nouvelle catégorie de journalistes formée d'anciens joueurs a fait son apparition dans les médias de langue française à la fin du XXe siècle : les « joueurnalistes » (un néologisme qui attend encore l'approbation de la Commission d'enrichissement de la langue française mais qui est régulièrement utilisé dans le langage courant au Québec). Quelques exemples : Gilles Tremblay (le pionnier du genre), Benoît Brunet, Guy Carbonneau . Ce phénomène n'est pas propre au Québec : en France, on appelle « consultants » les anciens athlètes régulièrement invités pour parler de leur sport dans les médias. Selon Benoît Melançon, on pourrait trouver un meilleur terme pour les définir parce que tous les joueurnalistes ne sont pas d'anciens joueurs (pensons à l'ex-arbitre Ron Fournier ou à l'ex-entraîneur Michel Bergeron) et que les consultants « ont mauvaise réputation partout dans le monde ».— (Mathieu-Robert Sauvé, Le journaliste béluga, Montréal, Leméac, 2020, page 82)
Les journalistes qui ont eu droit à cette analyse – moi le premier – ont rapidement compris qu'ils venaient d'assister à un moment privilégié avec cette ancienne vedette du Canadien de Monréal, mais surtout avec un « joueurnaliste » respecté.— (L'Acadie nouvelle, 28 novembre 2014)
Ancien élu, libéral devenu bloquiste, puis retourné aux libéraux, il était devenu une sorte de « joueurnaliste » de la politique capable de susciter la confiance chez les souverainistes comme chez les fédéralistes.— (Le Devoir, 31 mars 2016)
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