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Il se trouvera une douzaine de femmes dévotes et bonnes royalistes qui jureront par le nom de leur saint et en baisant leur pouce qu’elles ont vu le susdit chacune dans son village, exactement à l’heure et à la minute où le crime a été commis.— (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, réédition Éditions Complexe, 1989, pages 61-62)
— Eh bien ! j’en jure par la Vierge dont vous portez le nom, vous serez à moi, Marie, ou ma tête tombera sur l’échafaud.— (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
la mère Paul était rouée et profitait des pièces qu’on lui remettait de temps en temps pour jurer qu’on avait dû se tromper en la gratifiant d’un jeton de bar.— (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
, et lorsque, par moments, près du clocher de Sainte-Gudule, les croassements des corneilles s'élevaient, vous eussiez juré que c'était juste au dessus de votre tête.— (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 97)
Il jure sur le nom de Dieu tout le jour entier… c’est parce qu’on ne sait plus où donner de la tête ; on est de gros malheureux. Le malheur est autour de lui comme une ruche de guêpes.— (Jean Giono, Un de Baumugnes, Grasset, 1929)
Eh bien ! jurez, sacrez, emportez-vous, votre contraction peut vous faire encore plus de mal que la colère.— (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre septième)
Je vous demanderai de vous abstenir de jurer, si cela vous est possible.— (Morris (auteur) (Maurice de Bevere), Le fil qui chante, 1977, éditions Lucky Comics 2014, page 45)
Elle ne parle pas ce langage, bien sûr ! Oserait-elle troquer le doux roucoulement méridional contre cette brocaille sèche, ce brocard de pierrailles qu’on jurerait de l’allemand ? Ah ! pécheresse !— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Notes
Dans le contexte religieux, certains estiment jurer comme parfaitement synonyme de son dérivé parjurer. Par le passé l’expression « commettre le parjure » était utilisé comme synonyme de violation des dix commandements chrétiens (cf sens « jurer le nom de Dieu ») le plus souvent le meurtre, l’adultère ou le divorce.
En ancien français, jurer était devenu synonyme de mentir en rapport des nombreux serments d'allégeance qui furent rompus lors des différentes guerres du Moyen-Âge. Ainsi jurer allégeance n'avait plus de signification.
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage