juveigneur

(Date à préciser) Du latin juvenior (« plus jeune »).

juveigneur \ʒy.vɛ.ɲœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : juveigneure)

1. (Féodalité) Cadet apanagé.
   • Selon la coutume de cette province , tous les juveigneurs de Rohan devaient être hommes liges du duc de Bretagne. — (Saint-Simon, 57, 199)
   • Il y a trois formes de tenues nobles ; la premiere est appelée lige ou à ligence, qui est quand le vassal tient prochement et ligement du seigneur ; la seconde est la tenue du juveigneur d’aisné en parage et ramage, qui est du puisné vassal ou des descendants de luy à son frere aisné seigneur ou descendant du dit aisné. — (Coustumier général tome II, page 774, seizième siècle)
   • Le juveigneur est seul à cueillir la tenue ;
     La juveigneure aussi, de frères dépourvue,
     Le bien est divisé sans l’avis du Seigneur. — (Charles Le Maout, Annales armoricaines et histoire physique, civile et ecclésiastique du département des Cotes-du-Nord : depuis la conquête de l’Armorique par Jules César, jusqu’en l’an 1800, Le Maout, 1846, page 188)

• La prononciation \ʒy.vɛ.ɲœʁ\ rime avec les mots qui finissent en \œʁ\.
• \ʒy.vɛ.ɲœʁ\
• Lyon (France) : écouter « juveigneur  »
• Céret (France) : écouter « juveigneur  »
• Somain (France) : écouter « juveigneur  »

• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (juveigneur)

juveigneur *\Prononciation ?\ masculin

1. Variante de jovenor.

juveigneur *\Prononciation ?\ masculin

1. Variante de jovenor.
   • (XV^e siècle) Il doit obeir à nostre dite cour de parlement comme juveigneur à l’aisné. — (Du Cange, Glossarium mediae et infimae latinitatis junioratus.)