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Allusion à la constitution physique d’élèves absorbés par des tâches intellectuelles ou dérivé de l’ancien français cagne, qui signifiait « chienne » mais aussi « paresse », d’où cagneux pour désigner par ironie des élèves au contraire très travailleurs ? Ou parce qu’à la différence des élèves des classes préparatoires aux écoles militaires, ils n’étaient pas tenus d’avoir une bonne constitution physique ? Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le mot cagneux était utilisé pour moquer les universitaires, répétiteurs, normaliens férus d’études classiques, toujours plongés dans leurs livres. Cela provient du fait qu’au service militaire ancien, les appelés qui avaient les genoux cagneux étaient réformés, et destinés à la bureaucratie, d’où, par extension, aux lettres. L’orthographe alambiquée et faussement savante khâgneux relève du même esprit potache, mais on trouve aussi cagneux.
Un soir, l’invité d’honneur était Jean Cocteau qui s’était emparé de la parole, à sa façon éblouissante, et ne l’avait plus quittée. Ma mère me reprocha après son départ d’être demeuré muet, ce qui pour un khâgneux orgueilleux et intimidé, sacrifiant à contrecœur sa permission nocturne, pouvait bien se comprendre.— (Claude Lanzmann, Le Lièvre de Patagonie, Gallimard, 2009, chapitre 8)
On sait que les familles Rousseau et Jarry, lavalloises toutes deux, étaient liées de longue date quand le jeune Alfred, khâgneux du lycée Henry-IV, polygraphe génial, entra dans le champ magnétique d’un peintre qui avait l’âge de son père.— (Stéphane Guégan, Le pinceau et la plume, dans Le Douanier Rousseau, charmeur de son temps, Hors-série Télérama 2016, page 46)
J’ai joué Muray au théâtre de l’Atelier des centaines de fois devant des salles toujours pleines. Abonnés de Télérama, lecteurs du Fig Mag, bobos à Vélib’, curé en soutane, khâgneux tourmentés, festifs enthousiastes.— (Fabrice Luchini, Comédie française, Flammarion, J’ai lu, 2016, page 152)