la vache à Colas

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Étymologie

(1612) Attesté dans Le Voyage de Me Guillaume en l'autre monde vers Henry le Grand de Maître Guillaume[1].

Locution nominale

la vache à Colas \la va.ʃ‿a kɔ.lɑ\ féminin

  1. (Sens figuré) (Péjoratif) Religion protestante.
    • Et quoy M.G. l'assemblee de Saumur a-elle fait comme la compagnie de Monsieur de Monpensier, s'en est-elle allee en fumee, qui dicton qui a gasté le potage. Nous fera-elle manger de la souppe à l'hysoppe. Ne fera-elle point taster de la vache à Collas ? — (Maître Guillaume, Le Voyage de Me Guillaume en l'autre monde vers Henry le Grand, 54-55 (Paris) - P.E., 1612)
    • — Aucun de nous ne tient pour la vache à Colas, répondit le Pédant, et nous serions flattés de nous ingurgiter cette merluche papale ; mais, Corbacche ! que ce mirifique poisson daigne sauter de la friture dans l’assiette, ou nous allons nous dissiper en fumée comme larves et lémures quand chante le coq et retourne le soleil. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
    • C'est ainsi que le roi Soleil convertit ceux de la vache à Colas, ou les jeta aux allemands pour la gloire de la France unifiée. — (Georges Clemenceau, Vers réparation, 1899, p.391.)
    • Penser qu’un enfant qui a logé neuf mois dans mes entrailles n’est pas bon catholique et mange de la vache à Colas, qu’il ira en enfer pour l’éternité! — (Balzac, Sur Catherine de Médicis, 1846)

Traductions

Références