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Du latin laborare (« travailler ») apparenté à labor (« labeur »). Ce verbe s’est progressivement spécialisé de « travailler » vers « travailler dur », « travailler la terre », et a progressivement remplacé le latin arare (→ voir arable et araire) et « arer » qui en est issu a, paradoxalement, un sens maritime.
Madame de Sévigné, au XVIIe employait encore ce verbe dans le sens classique de « être en peine ».
Des closiers labourent des champs perpendiculaires.— (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, 1842, chapitre premier)
(Sens figuré) Faire, sur le sol, ou par analogie sur une autre surface, à peu près le même effet que la charrue, la bêche, etc.
Les sangliers ont labouré ce pré.
Les taupes ont labouré tout mon jardin.
Il put donc reconnaître que, s'il avait de-ci de-là, un peu partout, les chairs labourées, aucune de ses blessures ne l'avait atteint en profondeur.— (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
la mer est devant moi, immense et glauque, rayée de larges ombres violettes, labourée par des vagues profondes, dont les crêtes, balancées çà et là, blanchissent.— (Octave Mirbeau, Le Calvaire, 1886, IX)
(Equitation)Cheval qui laboure le terrain, se dit d’un cheval qui butte.
Nous fûmes, cet été-là, soumis à la plus dangereuse des tentations. Je dis nous… oh! je n'étais alors qu'un frêle petit garçon ; mais je ressentais nos épreuves avec une passion toute fraîche et les misères de mon clan me labouraient jusqu'au fond de l'âme.— (Georges Duhamel, Le Notaire du Havre, 1933, réédition Folio, page 159)