lac Majeur \lak ma.ʒœʁ\ masculin
J’en serais là si quelque chose faisait manquer mon plan, si, après m’être courbé dans la poussière de la province, avoir rampé comme un tigre affamé autour de ces négociants, de ces électeurs pour avoir leurs votes ; si après avoir plaidaillé d’arides affaires, avoir donné mon temps, un temps que je pourrais passer sur le lac Majeur à voir les eaux qu’elle voit, à me coucher sous ses regards, à l’entendre, je ne m’élançais pas à la tribune pour y conquérir l’auréole que doit avoir un nom pour succéder à celui d’Argaiolo.— (Honoré de Balzac, Albert Savarus, 1842)
Pendant ce temps, à l’hôpital militaire sur le lac Majeur, Ambrogio luttait depuis longtemps contre la mort. La jeune infirmière Epifania Mayer, alias Fanny, inquiète par l’aggravation de son état, l’assistait avec soin et abnégation.— (Eugenio Corti, Le cheval rouge, Éditions L'Âge d'Homme, 1997, page 525)