Singulier | Pluriel |
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lampadophorie | lampadophories |
\lɑ̃.pa.do.fɔ.ʁi\ |
lampadophorie \lɑ̃.pa.do.fɔ.ʁi\ féminin
LAMPADOPHORIES, ou LAMPAS, s. f. pl. (littérat.) nom d’une fête des Grecs, dans laquelle ils allumoient une infinité de lampes en l’honneur de Minerve, de Vulcain & de Prométhée, toutes en actions de graces de ce que la premiere de ces divinités leur avoit donné l’huile ; que Vulcain étoit l’inventeur des lampes, & que Prométhée les avoit rendues inutiles, en dérobant le feu du ciel. Le même jour de cette fête ils faisoient des sacrifices & des jeux, dont le grand spectacle servoit à voir courir des hommes un flambeau à la main pour remporter des prix.— (« Lampadophories », dans L’Encyclopédie, 1751)
On célébroit dans Athènes trois fois l’année cette course du flambeau ; la premiere pendant la fête des Panathénées à l’honneur de Minerve ; la seconde pendant la fête Vulcain, à l’honneur de ce même dieu ; & la troisieme à l’honneur de Prométhée, & pendant sa fête.
Une autre fête non moins fameuse dans l'histoire d'Athènes et à peu près aussi ancienne est celle que les Athéniens nommaient lampadophorie ou la fête des flambeaux. Elle se célébrait trois fois chaque année, une première fois en l'honneur de Minerve, une seconde fois en l'honneur de Prométhée, une troisième fois en l'honneur de Vulcain. Des coureurs s'élançaient dans une carrière avec rapidité tenant en main un flambeau allumé dont l'extrémité brûlait dans une corne et en courant ils se transmettaient ce flambeau de l'un à l'autre.— (Toussaint-Bernard Émeric-David, Vulcain, recherches sur ce dieu, sur son culte et sur les principaux monuments qui le représentent, Paris, Imprimerie royale, 1838, page 96)