Singulier | Pluriel |
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langue de belle-mère | langues de belle-mère |
\lɑ̃ɡ də bɛl.mɛʁ\ |
langue de belle-mère \lɑ̃ɡ də bɛl.mɛʁ\ féminin
Il y avait de tout, des coiffures les plus grotesques aux accessoires les plus désopilants, comme cette langue de belle-mère que Zidore vous allongeait brusquement dans l’œil à deux mètres de distance, ou ce bouquet de fleurs enchantées que Berthe Gédéon faisait épanouir en soufflant dans un gros cigare.— (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, pages 127-128)
Mais, suivant ce passage que je viens de citer, une phrase allait déchaîner des colères, avant de devenir une arme, ou une langue de belle-mère de cotillon, pour tous les polémistes prêts à confondre Aragon, au nom de son passé.— (Georges Raillard, Aragon, Paris : Éditions universitaires (coll. Classiques du XXe siècle), 1964, chapitre 1)
Un dimanche, accompagnant ses amis à une fête foraine, assis à la terrasse d’un café, une passante le taquina avec un cotillon appelé « langue de belle mère ». Il quitta brusquement le petit groupe sans explication.— (Gérard Amaury, Longjumeau de nos aïeux : histoire, traditions et anecdotes populaires de la région, Lys Éditions Presse, 1992, page 302)
Le mot sciosciammocca désigne en dialecte napolitain le cotillon appelé en français « langue de belle-mère » ; le personnage est ainsi appelé parce qu’il a un défaut de prononciation qui fait ressembler sa voix au bruit produit par cet instrument.— (Raffaele La Capria, L'harmonie perdue : fantaisie sur l'histoire de Naples, traduit de l’italien par Jean-Marc Mandosio, Éditions L’Inventaire, 2001, note du traducteur no 23, page 65)
J’étais bien seul, pour la première fois, sans enfants de mon âge autour de moi avec langues de belle-mère et cotillons comme ce fut le cas l’année précédente sur la terrasse de l’appartement du 22 Boulevard de Marseille.— (Jean-Christian Vidal, Noir bonbon, tome 1, Éditions Librinova, 2020)
Pour agrémenter l’espace vue, mon père et ma mère avaient posé tout le long des fenêtres, sur une étagère, un nombre incalculable de plantes de tous genres, dont des « langues de belle-mère » (çà je l’ai retenu), des fougères, des « ficus », etc. qui leur donnaient à tous deux un travail de fou pour les entretenir, .— (Hubert Haerty, Le Temps de haïr Chronos, Éditions Edilivre, 2016, page 29)
La « langue de belle-mère » pourrait être tirée vers le bas par son surnom saugrenu; au contraire, cette plante luxuriante avait autrefois une aura plus valorisante. À la fin du XIXe siècle, elle participait à la décoration des maisons bourgeoises, à l’instar de certains palmiers, .— (Serge Schall, Les plantes de Mémé, Éditions Larousse, 2020, page 42)
Aspidistra elatior, langue de belle-mère : Plante très robuste, idéale pour les débutants.— (Daniel Lys , Prendre soin de ses plantes d’intérieur, Éd. Jouvence, 2019)