Singulier | Pluriel |
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lettre de noblesse | lettres de noblesse |
\lɛ.tʁə də nɔ.blɛs\ |
lettre de noblesse \lɛ.tʁə də nɔ.blɛs\ féminin
La première lettre de noblesse, dont il est parlé dans l’histoire, remonte à Robert le Dévot. Elle est datée du 24 juin 1008, et déclare noble et de noble race Denis et Louis Jacquot, originaires de Bourgogne.— (Abbé Azarie Couillard-Després, « Étude sur la noblesse de France », dans La noblesse de France et du Canada, Montréal : Le Pays Laurentien éditeurs, 1916, page 9)
Un seul homme fera exception à cette allégeance naturelle du soliste à Monk : le maître des maîtres, celui qui, comme Louis Armstrong pour la trompette, éleva le saxophone au rang de soliste à part entière, et lui donna ses premières lettres de noblesse : Coleman Hawkins, alias the Bean.— (Laurent de Wilde, Monk, 1996, collection Folio, pages 180-181)
À la même époque, Geoffrey Chaucer (1343-1400) donne ses lettres de noblesse à la littérature anglaise avec les Contes de Canterbury.— (Magali Favre, Si la langue française m'était contée, Fides, 2021, page 396)
Pour rendre ses lettres de noblesse à celui qui est cependant vénéré sous forme de vins doux naturel par les vignerons de Rasteau ou Beaumes— (« Le grenache, une star mondiale invitée dans les Dentelles », La Provence, 6 juin 2010)
Originaire de Boucherville, Pierre-Luc Gagnon vit en Californie depuis 16 ans. Il y a acquis ses lettres de noblesse en tant que champion de planche à roulettes. L’exil forcé lui a permis de développer sa passion et d’en devenir l’un des meilleurs au monde. Ses 21 médailles accumulées au fil des ans dans les championnats X Gamesen font foi.— (« Ça roule pour Pierre-Luc Gagnon », site de Tout le Monde en parle, ICI Radio-Canada Télé (http:/ /ici.radio-canada.ca/tele/), dimanche 13 novembre 2016)