liqueur Labarraque \li.kœʁ la.ba.ʁak\ féminin (Indénombrable)
Des quarantaines furent établies sur toutes les routes, et les communications entre les quartiers de la ville interceptées. Mais, parmi les moyens désinfectans, le chlorure de chaux, dit liqueur Labarraque, paraît y avoir joui d’une grande vogue.— (J. A. Buet, Histoire générale du choléra-morbus depuis 1817 jusqu’en aout 1831, 1830)
La fiole est dans le placard, sur la deuxième planchette à droite, à côté de la liqueur Labarraque.— (Roger Vitrac, Victor : ou, Les enfants au pouvoir, drame bourgeois en trois actes, 1929, page 97)
Le médecin a ordonné des gargarismes de liqueur Labarraque. Justement, il y a, sur la page de publicité du journal, des images de Poulbot qui vantent les vertus tonifiantes du Quinium Labarraque. On use de cette équivoque pour distraire un peu Jacqueline— (Jeanne Ancelet-Hustache, Le livre de Jacqueline, 1930)
Finalement, sur une feuille de papier à en-tête il écrivit : « liqueur Labarraque », lui expliqua comment elle devait employer cette drogue, et lui tira son salut, palpant un louis qu’elle lui tendit de mauvais cœur.— (Mireille Dottin-Orsini, Daniel Grojnowski, Un joli monde: romans de la prostitution, 2008, page 510)
→ voir eau de Javel