long-temps \lɔ̃.tɑ̃\ invariable (prononciation à préciser ou à vérifier)
Tous les ambitieux qui ont paru jusqu’ici sur le théâtre de la Révolution ont eu cela de commun, qu’ils ont défendu les droits du peuple, aussi long-temps qu’ils ont cru en avoir besoin.— (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
Il n'est point acquis en bonne œnologie que l'on doive cuver aussi long-temps, et les principes à cet égard peuvent et doivent varier avec la qualité du raisin, et ce que l'on se propose d'en faire.— (Commentaire anonyme (A.Y.) sur le « Rapport fait à la Société des sciences de Strasbourg sur l'appareil vinificateur de mademoiselle Gervais ainsi que sur les avantages et les inconvéniens des longs et courts curages, par M. le prof. Masuyer », dans le Bulletin des sciences agricoles et économiques, tome 3, Paris, 1825, page 292)
Louis Lambert fut accablé de férules, et les dut à l’exercice d’une faculté de sa nature dont l’existence lui fut pendant long-temps inconnue.— (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
Pour le coup me voilà complètement dégentlemanisé, ayant déjà dû reconnaître, il y a long-temps, que l’épithète gentleman ne m’était pas rigoureusement applicable.— (Charles de Perron, Système complètement neuf de classification du règne animal, 1840, page 79)
— Mon ami, reprit Adeline en faisant un dernier effort, s’il te faut absolument des maîtresses, pourquoi ne prends-tu pas, comme Crevel, des femmes qui ne soient pas chères et dans une classe à se trouver long-temps heureuses de peu.— (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)