lorcʼh

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Étymologie

D’un proto-celtique *lorgo- (« gourdin »), attesté par le moyen breton lorchen (« timon »), le cornique lorgh (« bâton »), le vieil irlandais lorg et lorc (« massue »). On peut expliquer le glissement sémantique ainsi :
  • effroi : comme qui dirait «  massue » ;
  • flatterie : comme on dit « louer à tour de bras »[1].

Nom commun 1

lorcʼh \ˈlɔrx\ masculin

  1. Fierté, orgueil.
    • Lom a gerze, lorcʼh ennañ ha laouen e galon. — (Jakez Riou, Troiou-kamm Alanig al Louarn 1, Gwalarn, 1936, page 21)
      Lom marchait, fier et le cœur joyeux.
    • Lorcʼh a zo deuet da Liza o veza m’eo koueriadez ha placʼh diwar ar maez. — (Tad Medar, Diwar cʼhoarzin..., Ar Vuhez Kristen, Rosko, 1945, page 17)
      Liza tirait quelque fierté d’être une paysanne et une fille de la campagne.
    • Cʼhwezhet eo ho tad gant al lorcʼh ! — (Jarl Priel, Kazh ha logodenn, in Al Liamm, no 91, mars–avril 1962, page 118)
      Votre père est gonflé d’orgueil !
  2. Flatterie.

Dérivés

Nom commun 2

lorcʼh \ˈlɔrx\ masculin (pluriel : lorcʼhoù)

  1. (Vannetais) Effroi, peur.
    • chetu er péh em laca, guet ræson, de greinein guet lorh ha guet scont. ha ni a uélou hemb lorh en dé-zé tostat. — (Choége nehué a gannenneu spirituel, É ty Yehan-Mari Galles, Guénet, 1829, page 27)
      Voila ce qui me fait trembler de peur et d’effroi. et nous verrons sans peur ce jour approcher.
    • Ragsé, pe streù en noz é lorheu dré er glen, — (Jean-Pierre Calloc'h, Karter-noz ée hléyeu (La veillée dans les tranchées), in Ar en deùlin, 1921, page 207)
      C’est pourquoi quand la nuit répand ses terreurs par le monde,

Références