Singulier | Pluriel | |
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Masculin | ludovisien \ly.dɔ.vi.zjɛ̃\ |
ludovisiens \ly.dɔ.vi.zjɛ̃\ |
Féminin | ludovisienne \ly.dɔ.vi.zjɛn\ |
ludovisiennes \ly.dɔ.vi.zjɛn\ |
ludovisien \ly.dɔ.vi.zjɛ̃\
À vrai dire le Front populaire resta une affaire strictement ludovisienne. Léon Blum demeurait 25, quai d’Orléans (et Léon Pichon, graveur ami de mon grand-père, homme de droite assez pauvre qui habitait au 23, avait préparé un calicot à pendre à son balcon quand viendrait le « grand soir » : une énorme flèche pointée vers la gauche et surmontée de cette inscription : « Camarades, l’argenterie est à côté »). Son ministre des Affaires étrangères, Yvon Delbos, vivait à l’étage au-dessus. Pierre Cot, ministre de l’Aviation, avait préféré le quai d’Orléans. Le communiste Marcel Cachin demeura, lui, un temps quai de Béthune…— (Frédéric Vitoux, Mes îles Saint-Louis, Chêne / Hachette, 1981, 172 pages, ISBN 2-7381-0015-5, page 149 in « chapitre U Urnes »)