Singulier | Pluriel | |
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Masculin | luthérien \ly.te.ʁjɛ̃\ |
luthériens \ly.te.ʁjɛ̃\ |
Féminin | luthérienne \ly.te.ʁjɛn\ |
luthériennes \ly.te.ʁjɛn\ |
luthérien \ly.te.ʁjɛ̃\
Voici ce que Luther croit pouvoir tirer de Ga 3,19. Lui-même reconnaît que Paul ne traite pas explicitement de l'usage civil de la loi. Le lecteur contemporain se demandera, quant à lui, si le Réformateur n'est pas, sur ce point, pris en flagrant délit d’eiségèse. Plus généralement, il se demandera ce que pense de l’interprétation luthérienne de Paul un exégète professionnel.— (Unité et diversité des Réformes: Du XVIe siècle à nos jours, sous la direction de Simon Butticaz & Christian Grosse, Genève : Labor et Fides, 2018)
Comme aucun théologien luthérien n'étoit plus zélé pour l'ancienne doctrine que MATHIEU FLACIUS, l'ennemi invétéré de MÉLANCTHON, & de tous les Philippistes, il fut nommé, l'an 1557, professeur de théologie à Jene. Les suites de cette nomination furent des plus déplorables.— (Jean-Laurent Mosheim, Histoire ecclésiastique ancienne et moderne, traduit de l'original latin par Archibald Maclaine, et de l'anglais en français (par un anonyme), Maestricht : chez Jean-Edme Dufour & Philippe Roux, 1776, vol. 4, page 334)
Brenz, au contraire, avait développé jusqu'à son maximum la doctrine de l'ubiquité, dont le but était d'expliquer la présence du corps du Christ dans le pain de la Cène — ce qu'on nomme la consubstantiation — d'une manière qui tend à rapprocher la cène luthérienne de l'eucharistie catholique, laquelle se définit par la transsubstantiation.— (Alain Dufour, Théodore de Bèze: poète et théologien, 2006, page 111)
Si le églises issues de la Réforme luthérienne diffèrent considérablement de l'Eglise catholique, on n'en assista pas moins à une certaine « recatholisation » par rapport aux objectifs radicaux de 1517-1525, particulièrement sensible dans la pastorale.— (Jean Wirth, Luther: étude d'histoire religieuse, Introduction, 1981, page 7)
C'est ici que l'on voit deux choses bien cruelles,— (Évariste de Parny, « Lettre à Bertin, du Cap de Bonne-Espérance, octobre 1777 », dans le recueil Œuvres d'Évariste Parny, tome 1, Paris : chez Debray, impr. Didot l'aîné, 1808, page 217)
Des maris ennuyeux et des femmes fidelles,
Car l'Amour, tu le sais, n'est pas luthérien.
Singulier | Pluriel |
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luthérien | luthériens |
\ly.te.ʁjɛ̃\ |
luthérien \ly.te.ʁjɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : luthérienne)
Charles Schweitzer jouissait fièrement de la considération qu’on témoignait à son grand âge, à sa culture, à sa beauté, à ses vertus, ce luthérien ne se défendait pas de penser, très bibliquement, que l’Éternel avait béni sa Maison.— (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 55)
Fernande, pour qui la religion était surtout faite d’une série de cierges allumés, d’autels fleuris, d’images pieuses et de scapulaires, s’étonna sûrement de la ferveur contenue qui emplissait son amie : la jeune luthérienne aimait Dieu, à qui Fernande à cet âge n’avait guère pensé.— (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 289)
La théologie catholique diverge ainsi de celle des luthériens, des calvinistes, et la théologie latine médiévale diverge de celle de l’Église grecque sur des points qui ont toujours été considérés comme intangibles de part et d’autre (le Filioque notamment).— (Joseph Morsel et al.; L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat… , 2007)
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