mâchuré

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mâchuré \mɑ.ʃy.ʁe\

1. (Imprimerie) Qui ne sort pas net au tirage, en parlant d’un imprimé.
   • Feuille mâchurée.
2. Barbouillé de noir.
   • Il eût été malaisé de se prononcer, à voir sa chevelure en désordre, sa face machurée, sa barbe en broussailles, ses sourcils épais comme deux brosses à crins rougeâtres, ses yeux pers, entre le vert et le bleu, et dont le larmier humide était circonscrit du cercle sénile. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 1-16)
   • Toutefois, Angelo, qui avait une barbe de trois jours, le visage tout mâchuré de ruisseaux de sueur séchée et la chemise déchirée par les ronces, n’avait pas l’air d’inspirer une grande confiance à ses compagnons. — (Jean Giono, Le Hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 89)
   • Rien ne bougea sur la face de Toursène. Cependant les cicatrices et bourrelets de chair, les méplats, les arêtes mâchurées des os, prirent l’expression qui, à l’ordinaire, effrayait les plus intrépides. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
3. (Familier) Barbouillé.
   • — Eh ! bien, comment as-tu dormi ? Et il se mit à lui raconter ses rêves de la nuit. Ne me trouves-tu pas le teint mâchuré ? Autre mot du vocabulaire Rogron. — (Honoré de Balzac, Pierrette, 1840)

mâchuré \mɑ.ʃy.ʁe\

1. Participe passé masculin singulier de mâchurer.

• La prononciation \mɑ.ʃy.ʁe\ rime avec les mots qui finissent en \ʁe\.

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