mâleté

(1801) Dérivé de mâle, avec le suffixe -té.

mâleté \mɑl.te\ féminin

1. (Très rare) (Désuet) Qualité de ce qui est mâle, viril.
   • A la hauteur de sa stature, à la forte étendue de sa voix, à la vigueur nerveuse de ses membres, à l’étincellement de ses regards, à la Mâleté de son front ombragé d’une chevelure noire et bouclée, je reconnus un des héros que nous a peints Homère. — (Louis-Sébastien Mercier, Néologie, ou Vocabulaire de mots nouveaux, à renouveler, ou pris dans des acceptions nouvelles, tome second, Moussard, Paris, 1801, page 110)
   • Paule avait conscience que ses fringales de volupté dépassaient l’ordinaire régime passionnel et s’étonnait un peu que le frêle et androgyne Nebo fît front à ses désirs, avec tant de mâleté. — (Joséphin Péladan, La Décadence latine, tome IV : À cœur perdu, G. Édinger, Paris, 1888, page 393)
   • Au-dessus de la mâleté organique il y a une mâleté psychique, combien rare celle-là : plier les reins ne suffit pas, il faut plier les rêves. — (Joséphin Péladan, La Décadence latine, tome V : Istar, G. Édinger, Paris, 1888, page 104)

• virilité

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• malté, malter

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