Singulier | Pluriel |
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mère célibataire | mères célibataires |
\mɛʁ se.li.ba.tɛʁ\ |
mère célibataire \mɛʁ se.li.ba.tɛʁ\ féminin
Dans le cas des enfants nés d'une mère célibataire - 142 mères célibataires ayant eu au total 220 enfants ont été enregistrées - , les 178 enfants (81 %) qui ont fait l'objet d'un transfert ont été adoptés, en majorité, dans le lignage de la mère (58 %) - soit par son frère (29 %), soit par son père (27 %), les 2 % restants par divers parents de la mère.— (Isabelle Leblic, Adoptions et transferts d'enfants dans la région de Ponérihouen, dans En pays Kanak : Ethnologie, linguistique, archéologie, histoire de la Nouvelle-Calédonie, Mission du Patrimoine ethnologique, sous la direction d'Alban Bensa & Isabelle Leblic, Paris : Maison des Sciences de l'Homme, 2000, note 10 p. 56)
La période 1910-1920 marque cependant le premier pas dans l'établissement d'un lien entre la mère célibataire et son enfant, qui aboutira en 1972 sur le plan juridique à l'égalisation du statut des enfants naturels et des enfants légitimes. Jusqu'alors, le code civil napoléonien, faisant reposer l'établissement de la filiation sur la volonté des parents, et notamment des mères, .— (Patricia Menissier, Etre mère : XVIIIe - XXIe siècle, chap. 3, CNRS editions, 2016, p. 124)