Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | médicéen \me.di.se.ɛ̃\ |
médicéens \me.di.se.ɛ̃\ |
Féminin | médicéenne \me.di.se.ɛn\ |
médicéennes \me.di.se.ɛn\ |
médicéen \me.di.se.ɛ̃\
Mais les cartes italiennes et catalanes du quatorzième siècle contiennent déjà le tracé de tout cet archipel, y compris le petit groupe des trois îles Désertes, et même celui des îles Sauvages : et sur toutes uniformément la nomenclature est italienne, avec cette particularité digne de remarque, que les dénominations imposés [sic : imposées] au quinzième siècle par les Portugais en sont la reproduction pure et simple, ou la traduction littérale. Ainsi Porto Sancto nous est déjà offert par le portulan médicéen de 1351, et l’on y voit Madère avec le nom de Insula de lo Legname, qui a absolument la même signification que Ilha da Madeira en portugais. Les Insule Deserte se trouvent également sur le portulan médicéen ; mais les Insule Salvatge ou Salvaze ne commencent à paraître que sur la carte catalane de 1375.— (Marie Armand Pascal d’Avezac, Eugène de Froberville, Frédéric Lacroix, Ferdinand Hoefer, Oscar Mac Carthy, Victor Charlier, L’Univers : Histoire et description de tous les peuples : Îles de l’Afrique, Firmin Didot Frères, Éditeurs, Paris, 1848)
Le modèle médicéen du prince patron des arts, et le cas échéant ami du peintre, est encore en vogue dans les cours européennes et n’a rien prou choquer les curieux.— (Romain Bertrand, Le Détail du monde, Seuil, Paris, 2019)
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