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maîtresse branche \mɛ.tʁɛs bʁɑ̃ʃ\ féminin
Elle aperçut à une courte distance, tout blanc dans l’obscurité, un chêne que le tonnerre venait de frapper, en le dépouillant du haut en bas de son écorce, projetée à l’entour, et qui, en tombant sur la cabane, l’avait bombardée de ses éclats ; le long de son tronc nu deux de ses maîtresses branches pendaient tordues à la base ; secouées par le vent, elles se balançaient avec des gémissements sinistres.— (Hector Malot, En famille, 1893)
Le goûter ! mon repas préféré de gobette, en-cas varié que je pouvais emporter sur la maîtresse branche du noyer, ou dans la grange, ou à la récréation du soir, heure mouvementée où nous trouvions le moyen de manger en courant, en riant, en jouant à la marelle, sans qu’aucune de nous en meure étouffée…— (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
Par un mouvement dont il ne fut pas maître, sa tête se tourna vers la colonnade de droite, et ses yeux cherchèrent l’endroit où, la veille, il avait attendu le retour de Bruce Praileau. Ce devait être sous cet arbre dont la maîtresse branche s’arrondissait comme un arc. Là, il avait souffert.— (Julien Green, « Moïra », 1950, réédition Le Livre de Poche, pages 48-49)