Singulier | Pluriel |
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maîtresse femme | maîtresses femmes |
\mɛ.tʁɛs fam\ |
maîtresse femme \mɛ.tʁɛs fam\ féminin (orthographe traditionnelle)
C’est une maîtresse femme qui impose sa présence avec une telle force que rien ni personne ne lui résiste.
C’est à une maîtresse femme, Mahaut d’Artois, la seule femme à avoir été pair de France, qu’est attribué le comté d’Artois.
Mais M. Joyeuse était un craintif, un timide de naissance, vingt ans de ménage avec une maîtresse femme, « une personne de la noblesse », l’ayant esclavagé pour toujours, comme ces forçats qui, après leur temps de fers, doivent encore subir une période clé surveillance.— (Alphonse Daudet, Le Nabab, 1877)
La face rougeaude, toujours allumée par la chaleur des fourneaux, elle posait ses mains sur ses hanches avec un air de maîtresse femme, et son ventre proéminent avait toute l’importance d’une chose respectable, pareil à la façade d’une maison cossue.— (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
C’est surtout merveilleusement joué, par une troupe où se mêlent de jeunes « acteurs de bonne foi », vifs et frais, et trois maîtresses femmes, maîtresses actrices, qui se régalent littéralement de ce festin marivaudien, et nous avec elles : Laurence Roy (Madame Hamelin), Annie Mercier (Madame Argante) et Anne Guégan (Araminte).— (Fabienne Darge, Le classicisme de Jean-Pierre Vincent pousse au sommet l’art de Marivaux, lemonde.fr, 8 octobre 2010)