macroglosse

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Étymologie

Du grec ancien μακρός, makrós (« grand ») et γλῶσσα, glôssa (« langue »).

Adjectif

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
macroglosse macroglosses
\ma.kʁɔ.ɡlɔs\

macroglosse \ma.kʁɔ.ɡlɔs\

  1. (Zoologie) Qualifie un animal doté d'une langue de longueur importante. — Note : Dans ce sens on le trouve dans les dénominations binomiales.

Traductions

Nom commun

Singulier Pluriel
macroglosse macroglosses
\ma.kʁɔ.ɡlɔs\

macroglosse \ma.kʁɔ.ɡlɔs\ masculin

  1. (Médecine) (Rare) Langue d’un volume excessif ; macroglossie.
    • Cette affection singulière, qui consiste dans une augmentation lente et graduelle du volume de la langue sans altération applicable de son tissu, a été désignée encore sous les noms de langue-de-veau, langue pendante, macroglosse, hypertrophie, chute de la langue. Chacune de ces dénominations peint assez bien cette maladie dont le phénomène le plus saillant est la tuméfaction anormale de l'organe, et son prolongement à travers l'orifice buccal. — (Clinique chirurgicale, par J. G. Maisonneuve, tome 2, Paris, chez F. Savy, 1864, page 245)
  2. (Entomologie) Papillon au corps trapu et à la trompe très longue.
    • Les sphinae ne volent point en plein jour, comme les sésies et les macroglosses, mais seulement au déclin du jour et le soir. Ils ne tiennent aux macroglosses que par la corne dorsale et caudale de leur larve. — (Jean-Baptiste de Lamarck, Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, tome 4, Paris : chez Deterville & chez Verdière, mars 1817, p. 10)
  3. (Zoologie) (Archaïsme) Genre de chéiroptères, établi par Frédéric Cuvier qui le distinguait des roussettes et de toutes les chauves-souris, par un museau excessivement allongé, très-menu, cylindrique, acuminé et comparable, pour sa forme, à celui des fourmiliers.
    • M. Isidore Geoffroy (Dict. class. d’Hist. nat.) , art. Roussette, donne une monographie de ce genre; il y fait du Pter. personatus de Tem. et de quelques. espèces voisines, le sous-genre Pachisoma, qui a quatre molaires de moins et les arcades zygomatiques plus saillantes que les autres ; du Pter. minimus ou rostratus, le sous-genre Macroglosse, dont le museau est plus long , plus menu , et où les mâchelières laissent quelques espaces vides. On croit sa langue extensible. — (Le règne animal distribué d'après son organisation, par le baron Cuvier, nouvelle édition, tome 1, Paris : chez Déterville et chez Cochard, 1829, page 579)

Références