Singulier | Pluriel |
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mafou | mafous |
\ma.fu\ |
mafou \ma.fu\ masculin
J’ai pour guide un « mafou » que l’on m’a prêté (en français : un piqueur)— (Pierre Loti, Les Derniers Jours de Pékin, Calmann Lévy, éditeur, 1901, pages 129-308)
C’est par ces mots peu aimables que mon mafou (palefrenier) était accueilli quotidiennement, quand il paraissait à cheval, derrière moi, dans les rues de Moukden— (Raymond Recoult, Revue des Deux Mondes tome 30, 1905)
Un homme coiffé d’un chapeau de paille en forme d’abat-jour, avec une robe bleue et un vaste gilet rouge, s’approche de moi et me remet un mot du ministre de Belgique. C’est le mafou ou palefrenier qui doit précéder à cheval mon palanquin. Je m’y introduis, et hop ! les quatre porteurs m’enlèvent, marchant d’un bon pas cadencé ; quatre autres suivent et, de temps en temps, se relayent, s’avertissant de petits cris gutturaux pour garder la mesure— (Charles d’Ursel, Revue des Deux Mondes tome 152, 1899)
Le mafou soigne très bien son cheval ; une fois dessellé ou débâté, l’animal est couvert avec une couverture de feutre et une seconde en paille. Tous les mafous savent ferrer un cheval ; le fer a huit étampures, il est très léger, un peu plus épais en pinces qu’en éponges.— (Adrien-Mathieu Verneret, Notes sur la Corée, 1904, pages 11-49)
Le second mafou, petit palefrenier blême dont l’air canaille et faux m’amuse, ayant pris dans la cuisine un bol de riz qui ne lui appartenait point, notre cuisinier le lui réclama en termes nobles.— (Auguste Gilbert de Voisins, Écrit en Chine : voyage, tome 1, 1923, pages 68)