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Les bons facteurs entrent dans les cuisines, ils disent : « C’est le facteur » et les filles sont délivrées de malice. C’est parce qu’ils font bien leur métier.— (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 216)
Vieux curé sans malice qui me donnâtes la communion, vous pensiez que cette enfant silencieuse, les yeux ouverts sur l’autel, attendait le miracle, le mouvement insaisissable de l’écharpe bleue qui ceignait la Vierge ? N’est-ce pas ? J’étais si sage !…— (Colette, Les Vrilles de la vigne, 1908)
C'est finalement auprès des périodiques contestataires que la malice de mes dessins est la plus appréciée, une activité d'illustrateur populaire qui me procure, outre des revenus inattendus, célébrité et liberté de ton.— (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Éditions Phi, 2021)
Il s’est tiré de ce mauvais pas avec malice.
Il a mené cette affaire avec malice.
Il a fait une réponse pleine de malice.
C'était un vieil artiste de la vigne, un virtuose du cépage. Il portait sur ses traits la marque de ses dons : le nez était celui d'un dégustateur à papilles affinées, l'œil portait en son coin des sillons délicats burinés par le soleil, l'application au travail et la malice du jugement.— (Maurice Bedel, Le mariage des couleurs, 1951, I, 2)
M. Paul, que cette malice cousue de fil blanc laissait insensible, sourit, hocha la tête, plissa drôlement son petit œil et répondit : .— (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
Ne vous fâchez pas : c’est une malice qu’on vous a faite.
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage