Singulier | Pluriel |
---|---|
maniaquerie | maniaqueries |
\ma.nja.k(ə.)ʁi\ |
maniaquerie \ma.nja.k(ə.)ʁi\ féminin
L'article du Times a transformé le pitch : lequel est, maintenant, celui d'une extrême timidité doublée de maniaquerie (dans L'Art de la négo, il fait deux fois référence à sa maniaquerie de l'hygiène corporelle).— (Martin Amis, La Friction du temps, éd. Calmann-Levy, 2017)
Être d’une maniaquerie insupportable.
Nous n’avions alors aucune bibliothèque, et quant aux rares bouquins qui se trouvaient en circulation, c’était miracle de parvenir à s’introduire dans le circuit. Les plus entreprenants n’y arrivaient qu’en s’inscrivant des jours à l’avance et en dépensant des trésors de diplomatie, à moins de posséder eux-mêmes des livres à verser au fonds commun. Ce n’était pas maniaquerie de la part des propriétaires, c’était méfiance légitime— (Francis Ambrière, Les Grandes Vacances, 1939–1945, 1946, p. 51)
J’en profite toutefois pour constater qu’une autre idée reçue sur les Allemandes a fait long feu : elles s’épilent désormais avec autant de maniaquerie que les autres Européennes, contrairement au cliché des années 70 qui les voyait naturistes et velues.— (Johanna Luyssen, « Les Teutons à l’air », Libération, 21 août 2018)