Singulier | Pluriel |
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marin d’eau douce | marins d’eau douce |
\ma.ʁɛ̃ d‿o dus\ |
marin d’eau douce \ma.ʁɛ̃ d‿o dus\ masculin
, ils s'étaient mis sans hésiter à remonter la Seine.— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, tome 2, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 142)
Il fallait s'y attendre, car s'ils l'avaient descendue, ils n'auraient pas tardé à être arrêtés par le barrage établi au-dessous du Pont-Neuf, et ils ne pouvaient pas songer à se débarrasser du cadavre dans une écluse où stationnaient de nombreux chalands habités par des marins d’eau douce.
M. Noblemaire vous a apporté une considération — de sentiment aussi — celle du marin breton qui nous est apparu avec un salaire encore plus bas peut-être que celui du marin d’eau douce. Cette comparaison est-elle bien juste? Le batelier dont nous parlons ici, c'est le patron du bateau, le véritable entrepreneur, .— (Séance du lundi 25 juillet 1892, dans les Procès-verbaux des séances des sections et Compte-rendu des excursions, du 5e congrès international de la navigation intérieure, Paris : Imprimerie Lahure, 1892, p. 352)
Quant aux autres navigateurs recherchés, il s'agit principalement de marins d’eau douce qui pratiquent sur la Vire et les autres rivières de cette zone - la Taute, la Douve - le transport de la tangue, prélevée dans cette zone vaseuse d'estuaires formant la baie des Veys, et qui, chargée en bordure des rivages, est acheminée par péniches vers l'intérieur où elle est utilisée comme engrais.— (Roger Lepelley, La Manche: Frégate française 1803-1810, Saint-Vaast-la-Hougue : chez l'auteur, 1989, chap. 2)
Même s'ils sont des « marins d’eau douce », les bateliers et mariniers sont aussi seuls, isolés dans leur corporation, que ceux de la marine marchande de Marseille ou de La Rochelle. Ils ne se connaissent qu'entre eux, .— (Pierre Miquel, Histoire des canaux, fleuves et rivières de France, Édition no 1, 1993, introduction)
Le soir la vigie signale à quelques encablures de la côte une goélette immobile qui semble donner de la bande.— (Victor Revillon, Aventures d'un gentleman trappeur au Nouveau monde, Éditions Hachette Littérature, 1980, chap. 10)
« Ah ! les saprés marins d’eau douce, sacre Bellanger, ça ne connaît même pas la côte et ça se mêle de faire du cabotage. »
Comme le schooner peut avoir besoin de secours, nous approchons en sondant prudemment.