marque-mal

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Français

Étymologie

Composé de marque et de mal

Nom commun

Invariable
marque-mal
\maʁ.kə.mal\

marque-mal \maʁ.kə.mal\ masculin

  1. (Vieilli) Personne mal habillée.
    • Nous ne peindrons pas BARODET physiquement. Ce n’est pas ce qu’on appelle à Lyon un marque-mal, comme la plupart de ses collègues du Comité de salut public et du Conseil municipal. Nous ignorons son costume d’avant le 4 Septembre ; ce qui est certain, c’est qu’aujourd’hui il étale du linge blanc sur sa personne, et se donne le luxe de souliers pas éculés du tout. — (Le candidat Barodet : Sa vie, ses actes politiques et administratifs, par un Lyonnais, Paris, 1872, page 12)
    • Quelque marque-mal se disant proche parent de la mamma venait me demander un secours. — (Larbaud, Barnabooth, 1913).
    • Et comme les morceaux ne lui restent pas entre les doigts, il arrive à la certitude que, malgré les apparences, Mike O'Higgins n'est pas un macchabée mais simplement un marque-mal qui en a la mine. — (Jacques R. Pécheral Boulevard du rhum, Paris : R. Laffont, 1964, chap. 4)
    • Ici, vous n'êtes rien de plus que moi, un marque-mal parmi d'autres, un déraciné couvert de crasse, à l'estomac criant famine ! Et la France, mon bon monsieur, est à cinq mille lieues, cinq mille lieues de mer, ajouta-t-il en ricanant, . — (Claude Riffaud, La Crique de l'or: Les oubliés de Cayenne, Paris : Presses de la Cité, 1994, chap. 19)
    • Un étranger, un marque-mal, s'est pointé à la bijouterie Paillard et a essayé de vendre un bracelet en or massif. Naturellement, le bijoutier s'est méfié et nous a passé un coup de fil pendant qu'il faisait attendre le client. — (Michel Lebrun, En attendant l'été, French Pulp éditions, 2014, chap. 7)
  2. (Argot des typographes) Ouvrier imprimeur peu doué que l'on cantonne de ce fait à la réception des feuilles sur la machine à imprimer.

Traductions