Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot mathématicien. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot mathématicien, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire mathématicien au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot mathématicien est ici. La définition du mot mathématicien vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition demathématicien, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Les mathématiciens attachent une grande importance à l’élégance de leurs méthodes et de leurs résultats ; ce n'est pas par pur dilettantisme. Qu’est-ce-qui nous donne, en effet, dans une solution, dans une démonstration, le sentiment d'élégance ? C'est l’harmonie des diverses parties, leur symétrie, leur heureux balancement ; c'est, en un mot, tout ce qui leur donne de l'unité.— (Henri Poincaré, Science et méthode, p.25, Flammarion, 1908)
Et alors, il a l’air d’un mathématicien, peut-être ? — Je ne sais pas ; comment veux-tu que je sache de quoi peut avoir l’air un mathématicien ? — Ce que tu dis là est très juste ! Un mathématicien n’a l’air de rien du tout, c’est-à-dire qu’il a l’air si généralement intelligent que cela n’a plus de sens précis ! À l’exception des membres de l’Église catholique romaine, plus personne aujourd’hui n’a l’aspect qu’il devrait avoir, parce que nous faisons de notre tête un usage aussi impersonnel que de nos mains ; mais le mathématicien, c’est le comble de tout : un mathématicien sait presque aussi peu de choses lui-même que les gens n’en sauront sur les prairies, les poules, les jeunes veaux, quand les pilules vitaminées auront remplacé pain et viande !— (Robert Musil, L’Homme sans qualités, 1930-1932 ; traduction de Philippe Jaccottet, 1956, p. 81.)
De 1567 à sa mort, en 1590, il a tenu la fonction de mathématicien du duc de Savoie, c'est-à-dire qu'il a eu à s'occuper de nombreux problèmes techniques, qu'il a été socialement un théoricien chargée de la science appliquée.— (P. Costabel, Vers une mécanique nouvelle, dans Sciences de la Renaissance : VIIIe Congrès International de Tours, p. 135, J. Vrin, 1973)