matière abonnable

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Étymologie

(1822)Composé de matière et de abonnable.

Locution nominale

matière abonnable \ma.tjɛ.ʁ‿a.bɔ.nabl\ féminin (Au singulier)

  1. (Vieilli) Ensemble des personnes susceptibles de s’abonner à une publication.
    • Puisque vous parlez principes, sachez qu’il est dans les nôtres de ne jamais annoncer un autre journal, cela diminue toujours la matière abonnable, à notre détriment. — (L’Album, journal des arts, de la littérature et des théâtres, 103e livraison, Paris, 10 octobre 1822, page 175)
    • Il ne faut songer qu’à augmenter la matière abonnable. Auteurs, vous n'êtes pas abonnés, vous écrivez mal ; acteurs, vous n'êtes pas abonnés, vous jouez mal ; on juge sévèrement, on fait la balance tous les trois mois, et l’on ne sort pas de là. — (François-Adolphe Loève-Veimars, Louis-Émile Vanderburch et Auguste Romieu, Scènes contemporaines, laissées par Madame la vicomtesse de Chamilly, Urbain Canel, Paris, 1828, page 315)
    • La matière abonnable, puisqu’il faut l’appeler par son nom, a deux limites, une limite absolue et une limite relative. — (De l’influence de l’impôt du timbre sur la presse, article anonyme dans la Revue nouvelle, tome XIV, Paris, 1847, page 111)
    • Pénétrons en ce cabinet, presque toujours d’un si beau vert, où le directeur, − un de ces hommes qui traitent les honnêtes bourgeois de « matière abonnable », − est assis devant sa table, un coude appuyé sur le bras de son fauteuil, le menton dans la main, paraissant méditer et jouant négligemment de l’autre main avec le traditionnel couteau d’ivoire. — (Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, Deux augures, dans Contes cruels, Paris, 1883, page 46)

Traductions

Références

  • Dictionnaire universel, panthéon littéraire et encyclopédie illustrée de Maurice Lachâtre, tome I, Paris, 1853, page 22.