matricide

(Date à préciser) Du latin matricida (« meurtrier de sa mère »), matricidium (« meurtre de sa mère »).

matricide \ma.tʁi.sid\ masculin et féminin identiques

1. Personne qui tue sa mère.
   • elles auraient eu trop à faire pour tous les crimes qu’elles avaient à punir, et probablement on aura suivi Eschyle, qui, dans ses effrayantes Euménides, précipite sur le matricide Oreste un grand nombre de furies. — (Charles Othon Frédéric Jean-Baptiste de Clarac, Musée de sculpture antique et moderne, tome 2, première partie, Imprimerie Royale, 1841, page 681)

• parricide

matricide \ma.tʁi.sid\ masculin

1. Acte par lequel une personne tue sa mère.
   • Incrustée dans mes narines, l’odeur de tant de crimes : matricides, parricides, viols et vols, homicides et meurtres et surtout, l’odeur de tant de souffrances. — (Maryse Condé, Moi, Tituba, sorcière noire de Salem, Mercure de France, 1986, p. 162)
   • Dans le grand monde, on ne se vantait jamais de s’être masturbé. Se battre les couilles en neige à l’heure où blanchit la campagne ne représentait d’aucune façon une prouesse glorieuse. Se souiller à la paluche restait pourtant acte d’anarchie. Le premier, avant même le matricide. — (Patrice Delbourg, Faire Charlemagne, Éditions du Cherche-Midi, 2016)

• parricide

matricide \ma.tʁi.sid\

1. Qui tue la mère.
   • Il existe d'ailleurs toute une littérature autour du thème de l'écriture vue comme phénomène matricide. En effet, si écrire c'est naître une deuxième fois, c'est aussi refuser sa naissance matricielle. C'est se réinventer. — (Jérémie McEwen, La joie de penser, Boréal, 2024, page 61)

• Lyon (France) : écouter « matricide  »

• « matricide », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
• « matricide », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage