Singulier | Pluriel |
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matronyme | matronymes |
\ma.tʁɔ.nim\ |
matronyme \ma.tʁɔ.nim\ masculin
À cette série peut s’ajouter le génitif du matronyme et encore le cognomen.— (Robert Lafont, Schèmes et motivation : le lexique du latin classique, L’Harmattan, 2000, page 19)
Ce refus peut aller très loin puisque certains parents préfèrent pallier l’inégalité entre père et mère créée par la dation d’un seul nom (patronyme ou matronyme) par l’alternance de noms simples pour chacun de leurs enfants (par exemple le patronyme pour le garçon, le matronyme pour la fille), plutôt que de donner à chacun le même nom double.— (Agnès Fine, Françoise-Romaine Ouellette, « La révolution du nom dans les sociétés occidentales contemporaines », dans Le nom dans les sociétés occidentales contemporaines, Presses universitaires du Mirail, Toulouse, 2005, page 34)
Le fuyard, et sa famille, recevait l’hospitalité de n’importe qui portant le même matronyme que lui.— (Michèle Dacher, Cent ans au village, Chronique familiale gouin (Burkina Faso), Éditions Karthala, Paris, 2005, page 62)
La priorité aujourd’hui accordée au matronyme maternel a été sans doute favorisée par la disparition des conflits armés et l’affaiblissement consécutif des liens avec le groupe utérin du père.— (Cécile de Rouville, Organisation sociale des Lobi, Une société bilinéaire du Burkina-Faso et de Côte d’Ivoire, L’Harmattan, Paris, 1987)