Singulier | Pluriel |
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mauvais coucheur | mauvais coucheurs |
\mo.vɛ ku.ʃœʁ\ |
mauvais coucheur \mo.vɛ ku.ʃœʁ\ masculin (pour une femme, on peut dire mauvaise coucheuse, mais l'usage en est rare.)
Je n’aime pas les mauvais coucheurs, et vous avez tiré à vous toute la couverture.— (Honoré de Balzac, Pierrette, 1840)
Ce Skendall est un type du genre malabar et qu’a l’air d’un mauvais coucheur.— (Peter Cheyney, La Môme vert-de-gris, chapitre III, traduction de Marcel Duhamel, Gallimard, 1945)
Ce « Commerce », c’est le rendez-vous des étrangers, des Marseillais, des mauvais coucheurs. Le bar des Autres.— (Claude Courchay, Quelque part, tout près du cœur de l’amour, Albin Michel, page 32)
les mauvais coucheurs comme mon aïeul Bieswal qui refusa au XVIIe siècle qu'on mît ses armoiries dans D'Hozier, parce que cet enregistrement lui semblait un subterfuge de plus du roi de France pour extorquer quelques pièces d'or à ses sujets.— (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 26)
Et puis chacun est rentré chez soi. Et plus jamais on n’a entendu parler de ce mauvais coucheur.— (Georges Perec, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, Denoël, 2000, collection Folio, page 111)
Georges D, non satisfait d’être un mauvais coucheur notoire, vit avec deux dogues féroces qu’il n’hésite pas à lâcher sur les visiteurs, toujours indésirables pour ce triste sire.— (Pierre Debuys, L’Homme qui groûle, 2014)