menacé

Du participe passé de menacer.

menacé \mə.na.se\

1. Qui est l’objet d’une menace, d’un danger.
   • C’est dans cet accès spontané, tout naturel, à ses sentiments et à ses désirs personnels que l’être humain puise sa force intérieure et son respect de lui-même. Il a le droit de vivre ses émotions, d’être triste, désespéré ou d’avoir besoin d’aide, sans trembler de perturber quelqu’un. Il a le droit d’avoir peur quand il se sent menacé, de se fâcher quand il ne peut satisfaire ses désirs. Il sait non seulement ce qu’il ne veut pas, mais aussi ce qu’il veut, et se permet de l’exprimer – que cela lui vaille d’être aimé ou détesté. — (Alice Miller, Le drame de l’enfant doué, II « Dépression et grandiosité. Deux formes du déni », chapitre « Destins des besoins de l’enfant », traduction de l’allemand par Léa Marcou, PUF, coll. « Quadrige », 2013 (2^e édition ; 1996), page 31)
   • Le capitalisme de l’extinction spécule sur les espèces les plus menacées. — (Collectif, Atlas du business des espèces menacées, Flammarion, 2019, Introduction)

menacé \mə.na.se\

1. Participe passé masculin singulier du verbe menacer.
   • Un bœuf s’empauma avec un turneps, il ne pouvait presque plus respirer, la météorisation a suivi de près : elle a menacé si fort, les flancs étaient tellement tendus que l’on avait le trocart à la main ; l’on a donné la térébenthine, le bœuf s’est désempaumé seul, et, un quart d’heure après, il était mieux. — (Louis de Fontenay, Le bétail en Écosse ; Race bovine, 1862, page 126)

• France (Nancy) : écouter « menacé  »

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menacé \me.naˈθe\

1. Première personne du singulier du passé simple de l’indicatif de menazar.

• Madrid : \me.naˈθe\
• Mexico, Bogota : \me.n(a)ˈse\
• Santiago du Chili, Caracas : \me.naˈse\