Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot mentir. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot mentir, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire mentir au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot mentir est ici. La définition du mot mentir vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition dementir, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Le colonel éprouvait, tandis que les mots sortaient de ses lèvres, qu’il mentait de moins en moins, ou si l’on préfère, que ce qui était mensonge durant les premiers mots était en train de devenir vérité pure, sans aucun alliage suspect.— (Jules Supervielle, Le voleur d’enfants, Gallimard, 1926, collection Folio, page 140.)
La vérité, c'est une agonie qui n'en finit pas. La vérité de ce monde c'est la mort. Il faut choisir, mourir ou mentir. Je n'ai jamais pu me tuer moi.— (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932, édition 1942, page 156)
Delcassé ne mentait pas, mais il lui arrivait de tromper sur ses intentions, sur ses projets.— (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
Puisqu'il ne faut jamais mentir, alors il faut mentir de temps en temps : l'obligation d'être véridique à tout prix contraint à mentir quand la vérité elle-même est plus fallacieuse que le mensonge.— (Raphaël Enthoven, Le Mensonge, Philosophie magazine no 20, novembre 2009)
D’un tyran il n’avait assurément que le visage, comme si le froid des longs hivers et la bonne humeur raisonnable de sa race fussent entrés en lui pour lui faire un cœur simple, doux, et qui mentait à son aspect redoutable.— (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
Je m'assis cependant: je mentis l'allégresse Pour ne pas nous trahir, dévorant ma tristesse, J'ai souri, quand pleurer m'aurait été si doux !— (Édouard Thierry, Les enfants et les anges, Déception ; A. Belin imprimeur-libraire, Delaunay libraire, Mesnier libraire, 1833, page 170)
Notes
Construit, à l’imitation du latin mentiri, comme un verbe de déclaration, ayant pour complément d’objet direct soit un substantif, soit une proposition complétive introduite par que. Cette construction, régulière au Moyen-Âge, se rencontre, par affectation d’archaïsme, jusque dans le dix-neuvième siècle.
En los días más crudos del invierno aprovechó para acudir a la escuela, donde aprendió a leer, a sumar y a mentir.— (Ana María Matute, El tiempo, 1957)
Les jours les plus rudes de l’hiver il en profita pour aller à l’école, où il apprit à lire, à additionner et à mentir.
Prononciation
Carthagène des Indes (Colombie) : écouter « mentir »