mentorine

(1829) Dérivé de mentor, avec le suffixe -ine.

mentorine \mɑ̃.tɔ.ʁin\ ou \mɛ̃.tɔ.ʁin\ féminin (pour un homme, on dit : mentorin)

1. (Rare) Petite mentoresse.
   • La distinction du plein et du demi-caractère est l’objet principal de l’éducation des bambins, confiés à une catégorie de fonctionnaires spéciaux : le nom de mentorins et mentorines que je leur donne est assez impropre, car un mentor est un homme qui étouffe le naturel pour y substituer des doctrines ; au contraire les mentorins d’harmonie ne s’attachent qu’à développer très exactement le caractère, afin qu’on parvienne à en discerner le rang en échelle générale, et que ce rang soit bien connu vers l’âge de 4 ans ½ où l’enfant devra entrer aux chœurs de chérubins et chérubines. — (Charles Fourier, Le Nouveau Monde industriel et sociétaire, tome VI, La Société pour la propagation et la réalisation de la théorie de Fourier, collection « Œuvres complètes de Charles Fourier », Paris, 1846 (1^re édition 1829), page 190)

• La prononciation \mɑ̃.tɔ.ʁin\ rime avec les mots qui finissent en \in\.
• France (Paris) : écouter « mentorine  »

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• « mentorine », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage