menuiser \mə.nɥi.ze\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
aussi à l’opposite il est dit qu’il porte un sceptre de fer, pour briser et menuiser comme pots de terre, tous les hautains et rebelles.— (Jean Calvin (1509-1564), Institution de la religion chrestienne, 1859)
On fait des lits de fumier d’un demi-pied d’épaisseur, on y met dessus deux pouces de chaux vive bien menuisée; remettre un lit de fumier, et successivement un lit de chaux de la même épaisseur jusqu’à la hauteur de deux pieds à trente pouces; il s’établit alors une nouvelle fermentation par la médiation de la chaux, dont toutes les molécules se combinent avec les huiles et les sels des fumiers, elles se neutralisent mutuellement, et sont alors dans l’état propre de la fertilisation; car il est bien reconnu qu’il n’y a que les corps neutres qui soient fertilisant, parce que, loin de tendre à la fermentation qui est ennemie de toute organisation, ils tendent au contraire à se valabiliser, et que c’est l’état où les composés matériels sont le plus prochainement disposés à s’agréger et à exercer leurs affinités.— (Travail de l’année 1804 de la Société d’agriculture des propriétaires de l’arrondissement de Villefranche, département du Rhône, 1805)
menuiser \mə.nɥi.ze\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
il a nettoyé, assaini, purifié les terrains qu'il voulait habiter ;avec la hache de pierre, il a tranché, coupé les arbres, menuisé le bois, façonné les armes et les instruments de première nécessité ; et, après s'être munis de massues et d'autres armes pesantes et défensives, ces premiers hommes n'ont-ils pas trouvé le moyen d'en faire d'offensives plus légères pour atteindre de loin ?— (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Des époques de la Nature, in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 1326.)
Ils apprennent à lire, à coudre, à menuiser, à dessiner ; les garçons et les filles se forment aux ouvrages de leur sexe, chacun de son côté.— (Journal asiatique, 1837)