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La mer, c'est le placenta originel, la profondeur des fosses marines, les créatures baroques, les tempêtes effroyables, les vagues scélérates.— (Pascal Bruckner, Dans l'amitié d'une montagne, Grasset, 2022, page 173)
Mer : a) Ensemble des eaux salées recouvrant la partie immergée de la planète terre. S’oppose à terre d). On dit aussi océan mondial. Les étendues d’eau fermées, même salées, situées à l’intérieur des terres (mer Caspienne, mer Morte, mer d’Aral) ne sont pas considérées malgré leur nom, comme faisant partie de la mer. Voir aussi HYDROSPHÈRE. b) Division géographique non majeure de l’océan mondial, caractérisée par ses limites continentales ou insulaires et éventuellement des particularités hydrologiques.— (Mer, Dictionnaire hydrographique (S-32) de l’Organisation hydrographique internationale (OHI), 2010)
Le temps se modère un peu ; la mer toujours affreuse; le navire se comporte toujours très-bien, la mâture ne bouge pas quoique le navire tangue beaucoup.— (« Les Feux flottants », dans le Magasin pittoresque, vol. 36, 1868, p. 118)
Dès le 14 au matin, une effroyable tourmente du sud-ouest vint assaillir ces escadres, et, soulevant une mer monstrueuse, leur fit courir les plus grands périls.— (Frédéric Zurcher et Élie-PhilippeMargollé, Les Naufrages célèbres, chapitre 19, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 184)
Après avoir laissé derrière nous les Orcades, nous entrâmes en plein Atlantique, et la mer s’enfla prodigieusement.— (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, E. Plon & Cie, Paris, 1883, page 29)
Le Firecrest tanguait fortement contre une mer très dure, plongeant son étrave dans les lames.— (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
Comment allait se passer notre amerrissage sur une mer aussi démontée ?— (Jean Mermoz, Mes vols, Flammarion, 1937, page 72)
Mer : c) État d’agitation de la surface de la mer au sens a) sous l’effet des vagues et de la houle. Voir état de la mer.— (Mer, Dictionnaire hydrographique (S-32) de l’Organisation hydrographique internationale (OHI), 2010)
Nous trouvons des places au milieu d'une mer de chapeaux dans le brouhaha étouffé des conversations. La mariée arrive avec le retard de circonstance, .— (Mark Mills, En attendant Doggo, traduit de l’anglais par Florence Hertz, éditions Belfond, 2016)
Ces terrains secs et pierreux, ces sols très légers portaient jadis une mer de vignes de Saint-Michel à Junay sur la rive gauche de l’Armançon, de Maison Rouge à Dannemoine sur la rive droite.— (Loïc Abric, Jean-François Delorme et Hélène Liebert, « En Tonnerrois », dans Le Crémant de Bourgogne: Deux siècles d’effervescence, sous la direction de Jean-François Bazin, Editions Dunod, 2015, page 72)
(Héraldique)Meuble représentant une étendue liquide dans les armoiries. Il s’agit d'une zone colorée couvrant le tiers inférieur du champ (donc mouvant de la pointe) avec une ligne de découpe supérieure ondée rappelant les vagues ainsi que d’ombrages ou lignes également ondées sur la zone colorée. On la dit ombrée quand les vagues sont représentées d’un autre émail.
D’azur, aux trois colonnes d’argent à chapiteau corinthien surmontées de trois coquilles du même et mouvant d’une mer de sinople, qui est de la commune de Saint-Aubin-sur-Mer du Calvados → voir illustration « armoiries avec une mer »
Si l’utilisation de ce terme se retrouve dans des blasonnements au début du XIXème siècle — (Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France, Nicolas Viton de Saint-Allais, 1816), ni Pierre Palliot— (La vraye et parfaite science des armoiries, 1664), ni Amédée de Foras— (Le blason, dictionnaire et remarques, 1883) dans leurs dictionnaires ne mentionnent le terme. Il faut attendre le début du XXème siècle pour le voir apparaître dans les dictionnaires héraldiques (ou non) : — (Armorial Général précédé d'un Dictionnaire des termes du Blason, Jean-Baptiste Rietstap, 1887), — (Dictionnaire archéologique et explicatif de la Science du Blason, Alph. O'Kelly de Galway, 1901) ou encore — (Dictionnaire encyclopédique en 7 volumes, Larousse, 1905).
Il avint a .i. pescheor qui en la mer aloit .i. jor— (D’un preudome qui rescolt son compere de noier, manuscrit 19152 de la BnF, f. 35v. c. Avint est le verbe avenir, verbe impersonnel.)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
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