michetonner \miʃ.tɔ.ne\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Elle a cependant un métier, mais elle michetonne en période dépressive. Elle n’a pas de mac ni de « mari ».— (Jean Feschet, À seize ans au trottoir - Piégées par le système, Les Éditions ouvrières, 1975)
Les filles, tu sais, elles n’invitent pas autant que tu as l’air de le croire ! La plupart de celles qui rappliquent sur la Côte n’y viennent que pour michetonner…— (Guy des Cars, La Tueuse, J’ai lu, 1993)
Face aux putes, travelos, proxos, pédés qui michetonnent, aux détraqués et vicieux qui se pignolent derrière les arbres, aux exhibitionnistes les roubignoles à l’air, j’en arrive à me demander si je suis normal…— (Jean-Louis Debré, Quand les brochets font courir les carpes, 2002, chapitre 13)
Aucun d’entre eux n’est capable de se remettre en question, la meilleure chose qu’on puisse leur souhaiter et[sic : est] de se faire michetonner par une malgache particulièrement fûtée qui les ruinera jusqu’au dernier centime.— (@rnaud, commentaire sur l’article « Le vazaha, raciste ? », 2011.)
On fait les cons parce que le séducteur s’est fait michetonner par une pute.— (Campana (joué par Gérard Depardieu) dans le film La Chèvre écrit par Francis Veber, 1981.)
Michetonner avec les frangines, il y a pas pire comme vice, après le flambe... T’as le malheur de leur acheter une paire de pompes, et, tout de suite, c’est les gants et le sac qui vont plus avec... le manteau et le bada... ça n’en finit plus!...— (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 66)
→ voir micheton