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Étymologie
- (Fin du XIXe siècle) Composé de μικρός, mikrós (« petit »), σπορά, sporá (« semence ») et φύλλον, (phúllon (« feuille »), littéralement « feuille de la microspore », i.e. l'organe foliacé qui supporte et protège les microsporanges.
Nom commun
microsporophylle \mi.kʁo.spɔ.ʁɔ.fil\ féminin
- (Botanique) Gaine foliacée qui porte et recouvre les microsporanges, organes de production des microspores (enfermés dans un grain de pollen servant à la propagation) qui se développeront ensuite en gamétophytes mâles; ainsi, les étamines correspondent aux microsporophylles des angiospermes (plantes à fleurs), tandis que les structures externes visibles des cônes mâles des gymnospermes correspondent aux microsporophylles de ceux-ci.
Pour d’autres, la « forme de base » était l’étamine à microsporophylle peltée périsporangiée de type Taxus ; l’étamine à symétrie dorso-ventrale en serait dérivée.
— (Léa Grauvogel-Stamm, La flore du grès à Voltzia (Buntsandstein supérieur) des Vosges du Nord (France) – Morphologie, anatomie, interprétations phylogéniques et paléogéographique, 1978)
- Cône mâle. Au centre du cône, l'axe principal est visible. Les pointillés représentent des zones où les microsporophylles sont encore attachées à l'axe.— (Georges Barale, La paléoflore jurassique du Jura français,Document 81, Alexander Doweld, Département des sciences de la terre, Université Claude-Bernard, Villeurbanne-Cedex, 1981, page 144)
Traductions
Voir aussi
Références