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Il ricana, occupé à modeler dans la mie de pain un petit caniche.— (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 327)
Mais, je n’y ai pas trouvé, comme aux jours où tu partageais mon repas, la trace courbe de tes dents, qui rendait à ma bouche la mie aussi douce qu’un baiser, et c’est le cœur serré que je reprends les sentiers parsemés de pierres violettes.— (Marguerite Burnat-Provins, Le Livre pour toi dans la bibliothèque Wikisource , LXXIV. « J’ai gravi la colline qui domine la ville », E. Sansot et Cie, 1907, page 153)
Roulée en boulettes, la mie devient un projectile de la famille des balles. Mâchée avec de la salive, elle acquiert des vertus conglomérantes. Un pantin de papier, fixé à une boulette par un fil, peut se coller au plafond et y exécuter les mouvements du pendu.— (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 125)
Le pain à mie compacte et bise, à la croûte épaisse couleur de couque, sent la farine honnête.— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Dans une minute, tu hurleras, ma mie !…— (Octave Mirbeau, Le Calvaire - VII, 1886)
Jolie ma mie, je vas guerroyer à la croisade. De m’estre éloigné, jolie ma mie, me tient désolé jusqu’en bastaille.— (Jacquouille, Les Visiteurs, 1993)
Je ne suis mie pressé, répondit l’autre, un peu refroidi par la présence d’un étranger.— (Charles Deulin, Cambrinus)
Et messieurs de l’Académie / Ne me le pardonneraient mie— (ScarronGigantom, III, 1648)
Je ne la voit mie, et pourtant je brûle pour elle— (Richelet, 1680)
Théorique et nerveux, il se faisait, comme beaucoup de gens, des idées fausses sur les punaises, et, glacé de dégoût, commença par les chercher sur lui ; n’en vit mie.— (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
De tous ces potins mondains, je me préoccupe mie— (Marcel Proust, Sodomme et Gommorrhe II, 1922, Edition livre de poche 1993, p. 412)
Brigitte savait tout cela et ne s'en souciait mie— (Jeanne Sandelion, Un seul homme, Editions du Tambourin, 1931, page 21)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage