Singulier | Pluriel |
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mongolisme | mongolismes |
\mɔ̃.gɔ.lism\ |
mongolisme \mɔ̃.ɡɔ.lism\ masculin
Aux prisonniers, les Mongols coupèrent les oreilles, et aux femmes les mamelles. Voilà le mongolisme sauvage et belliqueux qui se rua sur l’Allemagne, et qui fleurit encore en Russie.— (Hermann Ewerbeck, L’Allemagne et les Allemands, Paris : chez Garnier frères, 1851, page 169)
Quant à la culture intellectuelle et morale, c’est un peu de la civilisation européenne, encore à l’état très inférieur, atteinte et viciée par le despotisme asiatique que le mongolisme a fait peser sur la Moscovie pendant deux longs siècles.— (Eugène de Villedieu, La Pologne chrétienne et nouvelle, part. 2, Paris : chez Ch. Douniol & chez Ed. Dentu, 1864, page 92)
Néanmoins la réputation de cette ville est solidement établie sous plus d´un rapport : . L’idiome parlé par ses habitants est « la lingua toscana in bocca romana » des Japonais, et, en effet il est le plus pur dialecte et le moins sujet aux mongolismes si fréquents dans les autres dialectes du Japon. Say-kio est une espèce d'Athènes japonaise, .— (Léon Metchnikoff, « L’empire des Tennos, part. 1 : Le Pays », dans La Revue de Géographie, 1re année, tome 2 (juillet-décembre 1877), Paris : chez Ernest Thorin, page 91)
, le yakoute constitue au contraire un idiome tardif faisant usage de mutations très jeunes. Il aurait été même, primitivement, un idiome non-turc fort saturé de mongolismes, et près de devenir un dialecte mongol. Les éléments turcs y sont ensuite entrés en telle masse que la langue yakoute actuelle porte une physionomie apparemment turque.— (Revue sémitique d'épigraphie et d'histoire ancienne, vol. 18, dirigée par Joseph Halévy, Paris : chez E. Leroux, 1910, page 249)
Les symptômes communs au mongolisme et au myxœdème sont le gros ventre, la hernie ombilicale, l’abaissement de température. Par contre les anomalies cardiaques rétrécissement de l’artère pulmonaire perforation de la cloison, appartiennent en propre au mongolisme.— (« Pratique journalière : chirurgie infantile », dans les Annales de médecine et chirurgie infantiles, du 15 octobre 1907, tome 11, no 20, Paris, 1907, page 719)
L’auteur rattache certains mongolismes à un trouble fonctionnel de plusieurs glandes à sécrétion interne, hypothèse déjà formulée par nous-même .— (La Lancette française : Gazette des hôpitaux civils et militaires, volume 93, 1920, page 794)
Fort des très nombreuses observations que j’ai recueillies (80 à l’heure actuelle), je récuse absolument la syphilis comme facteur de mongolisme.— (Bulletin de la Société de pédiatrie de Paris, volumes 19-20, Paris, 1921, page 194)