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La fin édifiante de Renaut, qui l’amène à rompre avec son passé de guerrier brillant, est conforme à l’esprit de moniage médiéval, incarné notamment par Guillaume de Rainouart et aussi à l’esprit de renoncement de Garin le Lorrain qui le transformait inévitablement en victime sacrifiée dans la chapelle.— (Bernard Guidot, Entre l’ange et la bête : L’homme et ses limites au moyen âge, Presses Universitaires de Lyon, 2003, page 211)
As eveskes e as abez, E à plusurs clers ordenez, Se fist çonfez (se confessa) si corne il dut. Le monïage ama e tint, Puiz fu esli, par sa bunté, A Saint-Oain à estre abé. — (Wace, Roman de Rou, v. 5909, 7400)
Prise de l’habit monastique, vêture et tonsure. Entrée en religion.
Or vous me verrez de moniage issir Le blanc haubert endosser et vestir. — (Garin Le Lorrain)
Désirait a prendre l’abit de moniage— (Chronique de saint Denis)
Li eveskes vit sun corage Si l’en orat k ’à moniage Si mesist entre bone gent, Ou od chanoignes en covent— (Marie de France, Purgatoire de saint Patrick)
Que devenir moine voldra ; Enpensé jà trestot l’aveit Dès qnes sis peres Rou viveit. Por tost aleir al moniage.— (Guillaume de Saint Pair, Roman du Mont Saint Michel)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
A. Bos J. Maisonneuve, Glossaire de langue d’oïl IXe et XIVe siècles : contenant les mots vieux-français hors d’usage, leur explication, leur étymologie et leur concordance avec le provençal et l’italien, ouvrage à l’usage des classes d’humanités et des étudiants, Paris,1891
Noms demi-savants (issus de proparoxytons) en ancien français, François de La Chaussée, article monachu page 27.