montrable

(XVIII^e siècle) Dérivé de montrer, avec le suffixe -able.

montrable \mɔ̃t.ʁabl\ masculin et féminin identiques

1. Qui peut être montré.
   • Si vous aviez des yeux, vous ririez bien de ma figure de quatre-vingts et un ans ; elle n’est assurément ni transportable ni montrable. — (Lettre de Voltaire à Madame du Deffand, 31 décembre 1774)
   • Ce qui achève d’indiquer le caractère habituellement montrable des dépêches officielles, c’est la recommandation expresse de secret que certaines contiennent. — (René de Maulde-La Clavière, La diplomatie au temps de Machiavel, tome III, Ernest Leroux, Paris, 1893, page 107)
   • De plus, mon corps est culturellement coupé en deux : le montrable (la figure et les mains) et le non montrable (tout le reste). — (Marc-Alain Descamps, Ce corps haï et adoré, Tchou, 1988)

• immontrable

• La prononciation \mɔ̃t.ʁabl\ rime avec les mots qui finissent en \abl\.
• \mɔ̃t.ʁabl\

→ Modifier la liste d’anagrammes

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (montrable), mais l’article a pu être modifié depuis.
• « montrable », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage