Singulier | Pluriel |
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montreur | montreurs |
\mɔ̃.tʁœʁ\ |
montreur \mɔ̃.tʁœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : montreuse)
Montreur d’ours, de marionnettes, de lanterne magique, etc.
(...) rendez-vous de tout ce qui nous arrive de l’intérieur, tziganes, saltimbanques, montreurs d’ours.— (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
— Pour le moment sache seulement qu’un montreur de chiens peut avoir occupé une certaine position dans le monde. En même temps, comprends aussi que si en ce moment tu es sur la marche la plus basse de l’escalier de la vie, tu peux, si tu le veux, arriver peu à peu à une plus haute. Cela dépend des circonstances pour un peu, et pour beaucoup de toi.— (Hector Malot, Sans famille, Dentu E., 1887, pages 1-347)
— Bonnes gens charitables, voyez le miracle de saint Hubert. Y a pas de pu grand saint. Achetez les médailles bénites dans la chapelle des Ardennes. Y a pas de miracle que saint Hubert n’ait fait. Bonnes gens charitables, ne m’oubliez pas.— (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
C’était le montreur de saint Hubert.
La boîte de sapin s’ouvrit à deux battants.
Un peu plus loin, ils étaient encore devant le montreur de ludions. Pareil à un roi mage, coiffé d’un diadème de clinquant, sa barbe blanche largement étalée sur une simarre rouge constellée d’étoiles, le vieux leur montrait d’un doigt fatidique les diables de verre bleu qui, montant du fond du bocal, venaient tracer sur une lettre mystérieuse le secret de leur avenir.— (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
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