Singulier | Pluriel |
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morbidezza | morbidezzas |
\mor.bi.det.ts\ |
morbidezza \mɔr.bi.ˈdet.tsa\ féminin
Cette fois ce n'est plus l’école vénitienne avec son faire large et savant, sa poésie de couleur, sa morbidezza de pinceau; non, c'est l’école florentine avec ses contours fermes, durs peut-être, mais si hardiment accentués.— (« Chronique : Salon de 1831 », dans la Revue de Paris, 2e éd., 3e année, tome 2, Bruxelles : chez H. Dumont, 1831, p. 279)
La morbidezza se trouve surtout dans le sentiment des chairs, lorsqu'elles ont à l'œil dans un tableau, toute la douceur, toute la souplesse qu'elles auraient au toucher dans un beau modèle vivant. Elle contribue beaucoup à l'agrément, à la grâce, à la vérité des figures de femmes et d'enfants. L'opposé de la morbidezza est un style sec et léché.— (Dictionnaire de la conversation et de la lecture, tome 65 (13e du supplément) , Paris : chez Garnier frères, 1850, p. 430)
Ce mélange est terne, mort, C'est la morbidezza. C'est ce qu'il y a de plus difficile. Aucune couleur est pour soi. La chaire[sic] doit être représentée comme un tout interne en soi ; la couleur n'est pas seulement à la surface pour ainsi dire ; .— (Georg Wilhelm Friedrich Hegel, Esthétique: cahier de notes inédit de Victor Cousin, chap. 3 : La Peinture, transcription de Alain Patrick Olivier, Paris : Librairie J. Vrin, 2005, p. 124)
Singulier | Pluriel |
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morbidezza \mor.bi.ˈdet.tsa\ |
morbidezze \mor.bi.ˈdet.tse\ |
morbidezza \mɔr.bi.ˈdet.tsa\ féminin