Singulier | Pluriel |
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mot de Cambronne | mots de Cambronne |
\mo də kɑ̃.bʁɔn\ |
mot de Cambronne \mo də kɑ̃.bʁɔn\ masculin
« — Zola un poète ! — Mais oui, répondit en riant la duchesse, ravie par cet effet de suffocation. Que Votre Altesse remarque comme il grandit tout ce qu’il touche. Vous me direz qu’il ne touche justement qu’à ce qui… porte bonheur ! Mais il en fait quelque chose d’immense ; il a le fumier épique ! C’est l’Homère de la vidange ! Il n’a pas assez de majuscules pour écrire le mot de Cambronne. »— (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, tome 3, Le Côté de Guermantes, 1920–1921)
Au mot de Cambronne, la voix anglaise répondit : feu !— (Victor Hugo, Les Misérables, 1862, deuxième partie, livre premier, chapitre XV)
En français, « merde ! » est ambivalent : il peut être employé pour se désoler d’un événement peu enviable ou exprimer un sincère encouragement avant une épreuve. La une de The Economist, à paraître samedi 7 décembre, qui fait du mot de Cambronne sa couverture, peut être comprise dans les deux sens.— (Dorian Jullien, La « crise politique profonde » en France vue par la presse occidentale : « Le dernier lapin dans le chapeau de ce magicien raté qu’est Emmanuel Macron », Le Monde. Mis en ligne le 6 décembre 2024)