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moyen japonais \mwa.jɛ̃ ʒa.pɔ.nɛ\ |
moyen japonais \mwa.jɛ̃ ʒa.pɔ.nɛ\ masculin, au singulier uniquement
― secrète, avec cette énorme quantité de choses restées à moitié connues ou comprises (il est important de préciser que les représentations contemporaines ne donnent plus ― sauf rares exceptions ― l’intégralité des pièces et que le spectateur moderne, de son côté, ne comprend de ce qui lui est offert qu’une partie du texte, et par décalage culturel, et par ignorance des détails historiques évoqués ou liés à l’élaboration du spectacle, et, surtout, par la méconnaissance de l’ancien ou du moyen japonais).— (Dragomir Costineanu, Origines et mythes du kabuki, Fondation pour l'Étude de la Langue et de la Civilisation Japonaises, Société Franco-Japonaise de Paris, 1er janvier 1996 ISBN 9782307479987 et 2307479988, 502 p.)
En moyen japonais, on trouve avec une double négation (e- = verbe = nu) : e-obomase-nu « can’t remember » (ne peut se souvenir) d’après B. Lewin, extrait du Kyogen Iroha.— (Michel Morvan, Les origines linguistiques du basque, Presses universitaires de Bordeaux, 1996 (ISBN 9782867811821 et 2867811821, 284 p.)
Il s’agit d’un texte composé dans un japonais postclassique (obéissant encore grosso modo aux canons de la langue classique, mais déjà en évolution vers un « moyen japonais »), et destiné notamment à être chanté par des réciteurs-errants.— (Benoît Grévin, Langues du pouvoir et sociétés traditionnelles, Jalons pour un comparatisme eurasiatique (Moyen Âge-Époque moderne), p. 330, dans Jean-Philippe Genet, Vecteurs de l'idéel et mutation des sociétés politiques, Éditions de la Sorbonne, Publications de l’École française de Rome, Paris, 2021 ISBN 979-10-351-0835-9 et 979-10-351-0635-5, 544 p.)